Etape 1 : Edimbourg, la ville aux deux niveaux

Edinburgh

Aurélie en mode « Castle »

Préambule : L’Ecosse, la terre des immortels McLeods, le berceau du whisky, les eaux territoriales de Nessie… que de clichés ! Mais avec moi,  que nenni ! Voici des notes de voyage et des clichés d’une autre sorte.

Edimbourg, première ville sur ce Scottish tour. Ville moyenne de 450 000 habitants. Ville historique. Ville dessus et dessous.

Après avoir bravement supporté le fait d’être traitées comme un troupeau de bÅ“ufs à travers les 3 passages de sécurité à l’aéroport, le monsieur qui papouille sa nana en lâchant des blagues pas drôles et en se gaussant de tout plein de choses dont les 3/4 sont sans doute fausses, les cheveux gras du monsieur devant, le gamin qui hurle pendant 1h30 (même pas fatigué) et dont papa ne semble pas concerné le moins du monde (laissant gentiment ce soin à maman) et ne trouvant qu’à faire semblant de balancer la chaussure du dit mouflet à travers tout l’avion pour l' »amuser » et après avoir pris une grosse bouffée de joie de se retrouver sur le tarmac à monter à bord d’un « gros navion » et d’adrénaline lorsque la vitesse vous colle contre le dossier de votre siège, nous sommes enfin arrivées dans la capitale écossaise. S’extasiant bêtement sur toutes les enseignes en anglais (Waouh ! Trop fort !! T’as vu le « Steak house » ?!!!), nous nous sommes mises en quête de notre auberge de jeunesse qui devait en théorie être facilement reconnaissable entre toutes grâce au logo de l’âne souriant sur fond vert (qui nous conseillera par la suite sur les murs de la cuisine de ne pas être « des gros dégueus » et de faire notre vaisselle). Et là… pas de rue. Vous me suivez ? Pas de rue… Pas de croisement. Rien… Comment une rue entière a t-elle pu disparaître ? C’est bien simple. Elle est en-dessous. En-dessous de quoi ? Ben, en-dessous de vous ! Ah, oui, nous sommes sur un pont, pas dans une rue… en fait. Haaaaaannnnnnnn ! C’est pour çaaaaaaa………. Fait intéressant : cette ville est un vrai concentré de montagnes russes si bien que certaines maisons sont comme empilées les unes sur les autres sans avoir rien à voir les unes avec les autres. Exemple : un bar (pas « The World’s famous Frankenstein bar » mais je ne pouvais pas sacrifier l’effet marketing du nom), ET AU-DESSUS, un trottoir, des passants et, en renfoncement, une maison totalement différente.

Notre first visite en bonnes touristes affamées : la première enseigne connue en vue (j’ai honte) : Subway ! Et sans même avoir tout à fait digéré les cornichons, direction le château au son de la manif anti-européenne du jour.

The castleCette forteresse qui servit notamment de résidence fortifiée à Marie Stuart et à toute une lignée de souverains britanniques (et écossais en particulier), est située sur une falaise qui domine toute la ville. Telle une cathédrale, cette imposante masse est visible d’à peu près partout dans la cité. La visite fut somme toute assez calme et… calmante si l’on considère les souterrains qui servirent de geôles militaires à de nombreux marins (français en grande majorité, américains et espagnols pour le reste, mais pas tellement pour les écossais au final). Des caves sombres, un taux d’humidité à vous faire friser n’importe quel lissage brésilien, des paillasses, des hamacs, pas de lumière et des Å“uvres de paille réalisées par les prisonniers à en faire pâlir d’admiration tout bon amateur ou professionnel de marqueterie au vu des conditions de réalisation de ces petits bijoux. (Et aussi pas mal de lettres de change falsifiées à en faire pâlir tout bon faussaire).

Dans la catégorie super méga trésor trop unique au monde, le château abrite les « Bijoux de la couronne » et… la « Pierre de la Destinée » TIN-DIN ! Ça en jette un max. Et dans cette pièce aux portes blindées 5 points gardées jour et nuit, tu t’approches pas, tu touches pas la vitre, tu bouges pas trop, limite tu respires pas trop fort (température sous contrôle). Mais ça valait quand même la peine de voir sur quelle pierre de nombreux rois ont pris possession de leurs pouvoirs divins et avec quelle épée et quelle couronne ils ont été sacrés. R-e-s-p-e-c-t (lire « are i esse pi i si ti », comme Areta en somme).

Question auberge, une chambre avec 2 lits jumeaux, un coup de chapeau à l’Espagnol qui a désespérément essayé de draguer la Tchèque pendant 20 minutes dans la cuisine commune et un anglais approximatif  (try again!) et aux Français qui ont su se faire entendre à 3h du mat’ malgré l’âne-mascotte qui leur intimait de « fermer [leurs] gueules » depuis l’affiche du couloir). Grande auberge, petite ambiance (enfin, pas de notre goût quoi…).
Pour finir : le truc insolite. Cliquez sur la photo pour bien lire le nom du passage.

Vous avez bien lu « Les escaliers de grand-mère ». Pour info : non, on ne voit pas le bout des escaliers sur cette photo…

A plus les amis !

1 Comments

  1. excellent tu peux t’inscrire a l’émission globe trotters !!! la visite des auberges de jeunesse

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